Smile a décidé de durcir les marges de manœuvre autour du télétravail.
Suite aux négociations effectuées à Smile avec la CGT sur le télétravail en 2021, la Direction a décidé de refuser les propositions pragmatiques pour mettre finalement en place une charte unilatéralement. (voir article)
Après presque 2 ans de mise en place, des difficultés économiques sur 2023, couplée avec un taux d’intermission de 20%, la Direction souhaite changer les règles du jeu.
Cela ayant pour effet quelques conséquences…
Quel changement ?
En premier lieu, la Direction à effectué des communications pour présenter les nouvelles politiques de souhait de réduction du télétravail.
Ensuite, des directives ont été données aux managers pour une application ferme des règles. Cela avait suscité des réactions avec une levée de boucliers comme nous en avions parlé dans notre dernier bulletin d’information de novembre.
Puis récemment, la Direction a souhaité mettre en place une charte sur l’intercontrat (ou sur l’intermission dit autrement).
Cette charte comporte plusieurs points absurdes à l’image du plus critiqué qui est l’imposition du retour à 100% sur site pour les personnes en intermission. Par conséquent, la suspension de leur accord sur le télétravail.
Ceci sans aucune justification opérationnelle. Et d’ailleurs la Direction a été bien incapable de justifier réellement cette action.
Quelle conséquence ?
Il y a plusieurs conséquences, directes et indirectes, tout d’abord on pourra voir directement :
- un allongement des temps de trajet pour des personnes ayant rejoint Simle en ayant adapté leur vie en fonction du télétravail.
- une surveillance accrue sur le travail des salarié·e·s.
- une perte de sens entre le travail prescrit et le travail réel.
- une perte dans l’autonomie qu’est le statut cadre forfait jour.
Ces actions ont pour effets indirectes :
- de la pression au travail.
- des risques psychosociaux.
- une fatigue et un épuisement au travail.
- du dégoût et une perte d’adhésion.
Mais surtout cela pourrait être l’occasion de construire des fautes professionnelles pouvant servir à des licenciements abusifs demain.
Nous craignons que ces nouvelles règles soient une épée de Damoclès au-dessus de la tête des salarié·e·s qui permettent de les pousser vers la sortie dès que la Direction le souhaite.
De plus nous voyons aussi de nouvelles pratiques qui visent à proposer de plus en plus des missions dans des lieux très éloignés, ce qui créerait des refus de mission légitime, mais qui permettrait à la Direction d’avoir des raisons pour une procédure de licenciement.
Pour le moment aucune action n’est enclenché dans ce sens, mais l’apparition de ces quelques éléments nous inquiète fortement, car ils pourraient être utilisés à n’importe quel moment sans aucun garde-fou. Ceci causant une insécurité constante pour les salairé·e·s.
La CGT demande à ce que les points problématiques notamment pointés par le CSE et les salarié·e·s soient retirés de cette charte intercontrat.
Au risque de perdre l’adhésion déjà bien amochée des collègues envers Smile et d’une mauvaise réputation de Smile à l’extérieur.
Nous souhaitons pouvoir être fier de travailler à Smile, mais actuellement la tendance ne va pas dans ce sens.
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