Depuis le 25 septembre, non loin de la place Vendôme, la très chic rue de la Paix a pris des allures inhabituelles. Au niveau du numéro 5, au milieu des boutiques de luxe, tous les jours de 10 heures à 15 heures, un rassemblement joyeux, déterminé et festif de femmes de chambres, d’équipiers et de gouvernantes propose aux passants des tracts et des rythmes de tam-tam. Devant l’entrée du palace Park Hyatt Paris-Vendôme, ce groupe de femmes munies de drapeaux et d’une banderole de la CGT reçoit de fréquentes visites d’hommes en uniforme bleu marine – et ce ne sont pas des visites de courtoisie…
Une nouvelle fois, les salarié·e·s de l’hôtellerie relèvent la tête. 55 grévistes d’un hôtel de luxe – les chambres à l’Hyatt Paris-Vendôme coûtent de 1 500 à 18 000 € la nuit –, avec leurs syndicats CGT-HPE et US CGT Commerce, mènent bataille pour leur dignité, contre l’esclavage moderne dans le secteur hôtelier. Une nouvelle fois, une grève y dénonce le recours à la sous-traitance et ses méfaits sur les conditions de travail. La solidarité entre les salarié·e·s de Hyatt et celles et ceux de la société sous-traitante, le groupe STN-TEFID, y est remarquable. Mais la direction ….
Voici un reportage du journal regard sur cette grève :
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