Bulletin d’information syndicale : novembre 2023

Vous semblez avoir apprécié de format audio, donc on va continuer encore un peu 🙂

Pour ce bulletin d’informations syndicales du mois de novembre 2023, nous vous présentons quelques dossiers importants.

Au programme :

  • Primes vacances non versées ;
  • Télétravail et intercontrat ;
  • Télétravail et absences injustifiées;
  • Ruptures Conventionnelles et licenciements

Bonne écoute 🎧

En format audio simple

En format audio illustré

Texte

Texte du bulletin d’information pour celleux qui préfèrent lire :

[Intro musicale]

Bonjour et bienvenue sur ce deuxième bulletin d’information syndical au format audio.

Vous avez été réceptif à ce nouveau format, donc on va continuer encore un peu.

Sans transition voici les thème abordé dans ce bulletin syndical: 

  • Primes vacances non versées ;
  • Télétravail et intercontrat ;
  • Télétravail et absences injustifiées;
  • Ruptures Conventionnelles et licenciements

C’est parti !

[Pont musical]

[Prime vacances non versé]

Des salarié·es ont saisi les Élus car ils se sont aperçu qu’ils n’avaient pas reçu leur prime vacance. La prime vacances correspondant à une prime de 1% du salaire brut annuel.

Les salariés qui ne l’ont pas reçu sont tous des salariés en contrat court comme les CDD ou les alternant.

Le 18 mars 2023 en réunion CSE la Direction a annoncé corriger les versements à partir de cette date. En revanche pour les personnes sortie des effectif, elle n’enclencherait aucune action de régularisation.

La seule possibilité est donc que ces personnes se manifestent par elles même.

Pour nous, c’est bien à Smile de contacter les anciens salariés afin de leur verser les primes vacances dont ils ont été privés. En effet, l’article 1303 du Code civil indique qu’il ne peut y avoir d’enrichissement de Smile par ce biais. En suite, Smile se doit de remonter au minimum à 3 ans antérieur pour les versements.

La Direction a refusé de fournir la liste des personnes concernées aux représentants du personnel afin qu’ils puissent les prévenir de leurs droits. Comment être au courant qu’il faut contacter Smile pour être régularisé si personne ne peut nous en informer ?

Absurde ? sinon, peut être volontairement malhonnête.

De plus pour les quelques personnes contactées, Smile refuse de remonter jusqu’à 3 ans à partir de la connaissance de leur non respect des accord de branche, et préfère se cantonner à 3 ans à partir de la demande de l’ex-salarié en question. Or en empêchant sciemment que ces personnes ne puissent venir réclamer leur dû, cela décale de faite la date de la demande.

Nous réitérons les demandes d’application du droit et le versement des primes vacances non versées pendant ces dernières années à chacune des personnes qui devait l’avoir.

[Pont musical]

[Télétravail et intercontrat]

Il y a plusieurs sujets dans ces histoires de télétravail.

Vous l’avez tous vu passé, le fameux e-mail du Directeur Général France qui consistait à recadrer la politique télétravail de Smile. Le tout couplé avec un e-mail spécifique aux managers.

Les Élus CSE ont réagi à ces annonces car la Direction leur attribuait une validation qui n’en était pas une. En effet, à aucun moment les élus n’ont validé le souhait de Smile de faire revenir au maximum sur site.

Certains managers ont eu le sentiment de se faire déposséder de leur capacité de décision de leur organisation du travail. À savoir gérer en autonomie leur équipes en équilibrant le télétravail et le présentiel.

Suite à une levée de bouclier, la Direction à dû rétropédaler en précisant que toute l’autonomie serait laissée aux managers, mais en demandant une application ferme de la charte télétravail.

Un dernier e-mail a été envoyé lundi 13 par le Direction Général pour confirmer la direction qui consiste à plus de présence sur site.

Cela est confirmé par un nouveau projet.

Lors de la réunion CSE du 07 novembre, la Direction a présenté de nouvelles directives qui vont imposer un retour sur site à 100% pour les collègues en intercontrat.

Ceci forçant la suspension pour ces personnes de leur avenant télétravail, le tout sans aucune justification opérationnelle.

On l’a bien compris, l’objectif est de reprendre une forme de contrôle et de surveillance sur les salarié·es.

[Pont musical]

[Télétravail et absence injustifié]

Dans la famille télétravail, nous avons les absences injustifiées.

En effet, des consignes restant ambiguë ont été envoyées aux managers, à savoir de déclarer en journée d’absence injustifiée toute personne étant resté en télétravail au lieu d’être venu sur site.

Que la personne soit sur site ou non, si elle effectue bien sa journée de travail, il n’est pas possible de déclarer une  absence injustifiée. Cela constituerait bien une sanction pécuniaire, ce qui est illégale au regard de l’article L. 1331-2 du code du travail.

Ces pratiques sont inadmissibles, d’autant plus que cela est fait – et à déjà été fait – de manière consciente par le management de Smile. On sait bien que l’idée derrière tout ça sont des économies de bout de chandelle sur le dos des collègues.

La CGT Smile demande la régulation de toutes les personnes qui ont eu des absences injustifiées ou équivalent.

[Pont musical]

[Rupture conventionnelle et licenciement]

Smile opère un virage dans leur gestion du personnel. En effet depuis le mois d’octobre c’est historique, nous n’avons jamais vu autant de propositions de Rupture Conventionnelle et de Licenciement. Nous avons demandé les chiffres officiels à la Direction, mais elle refuse de les fournir. Ceci est un scandale, car c’est une demande légitime des Élus au vu de la situation. Smile chercherait-elle à cacher quelque chose ? Sinon pourquoi refuser cette demande ?

Avoir un aussi grand nombre de licenciement d’un coup nous laissent penser à une opération de réduction de masse salariale. Donc un plan de licenciement économique collectif déguisé.

Or tous les licenciements observés sont des licenciements pour motif personnel et non économique. Malin…

De plus le contenu des griefs retenu est très léger, et n’ont pas fait l’objet de sanction graduée au préalable. En gros, pas de blâme, ou autre, mais directement un licenciement. On en est donc là…

Nous sommes très inquiet de la manière dont Smile gère le personnel, alors qu’assumer des difficultés économiques dans un cadre légal serait plus honorable.

[Pont musical]

[Outro]

C’était le deuxième numéro d’information syndical en format audio.

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