En premier lieu, la CGT-Smile et le Specis-UNSA ont décidé de faire des revendications intersyndicales communes.
Cette analyse porte sur les chiffres de 2021 fournis lors des Négociations Annuelles Obligatoires sur la Rémunération et le Temps de Travail de 2022.
Les chiffres ont été placés sous confidentialité, par conséquent nous ne livrerons que des évolutions.
Effectifs
Smile a vu ses effectifs baisser significativement en 2021puisque nous perdons plus de 6% de l’effectif de 2020.
En revanche nous avons − et nous nous en satisfaisons − une augmentation des femmes de 2,75% (contre -8,86% d’hommes).
Nous observons une baisse importante du nombre de cadre dirigeant et des ETAM depuis 2017.
Rémunérations
Nous observons un écart d’environ 82% entre le plus bas et le plus haut salaire à Smile.
Il faut toujours prendre en compte la différence entre la province et la capitale, or on observe que le salaire le plus bas à Asnières est en dessous du salaire le plus bas dans 4 villes de province.
Nous pensons qu’il est impératif de mettre en place une grille de salaire minimal d’entrée à Smile, notamment pour Asnières.
On observe que le salaire moyen chez Smile a augmenté de 2.7% en 2021. Nous pouvons nous en réjouir. Pour autant nous déplorons l’inégalité dans cette augmentation.
En effet elle n’est pas équitable entre les catégories :
- Cadre Dirigeant: +5,3%
- Cadre: +2,8%
- ETAM: +1,6%
Sachant qu’un pourcentage sur un haut salaire représente une somme plus importante que sur un bas salaire, cela provoque une double inégalité pour les personnes qui ont le plus besoin d’être augmenté.
Ceci a pour conséquence de concentrer l’enveloppe des augmentations sur les plus hauts salaires et ne laisse plus grand choses pour le reste des travailleurs. C’ est inégal dans le traitement.
Nous demandons une proportionnalité équitable entre les catégories, à savoir le pourcentage d’augmentation doit être strictement supérieur pour la catégorie ETAM que pour la catégorie Cadre et que la catégorie Cadre Dirigeant.
On observe que le montant des primes a baissé en 2021 par rapport aux dernières années. Ces primes comprennent “les primes d’astreinte et d’intervention programmée” et “les primes exceptionnelles et cooptation » de manière quasi équivalente.
Temps de travail
On observe que le nombre d’heures supplémentaires baisse fortement depuis 2016, à savoir -24% en 2021 par rapport à 2020.
Augmentations
Pour rappel voici les moyennes des augmentations qui ont été effectuées les années précédentes (sans accord syndical, faut-il le rappeler) :
- 2017 : 4,11%
- 2018 : 4,50%
- 2019 : 4,65%
- 2020 : 3,60%
- 2021 : 2,60%
Pour l’année 2022 nous vous invitons à lire cet article présentant nos revendications.
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