Quelques éléments sur la situation à Smile
On peut clairement observer que les femmes ETAM reçoivent moins de formations. Les femmes sont aussi sous représentées dans les postes de direction de l’entreprise.
L’analyse des données qui nous ont été fournies sur les rémunérations est complexe. En effet, les moyennes très générales.
entre catégories cadre et ETAM ne dévoilent pas d’écart de salaire représentatif et constant dans le temps, il y a aussi des contradictions entre les différentes sources fournies…
Les syndicats ont demandé au CE de financer une expertise sur le sujet. Cette expertise sera financée par le budget de fonctionnement du CE strictement distinct du budget social.
Pour sortir des accords “coquilles vides”...
Les entreprises ont une obligation légale de mettre en place un plan ou un accord pour l’égalité professionnelle. Dans de trop nombreuses entreprises, ces accords d’égalité se révèlent être des déclarations d’intention sans réels effets sur les conditions de travail.
Nous souhaitons que l’accord à Smile ouvre de nouveaux droits et permette un réel suivi des inégalités par les représentants du personnel. Il doit naturellement garantir l’application de toute la législation en vigueur.
Les syndicats ont demandé au CE de financer un expert pour analyser le rapport sur la situation à Smile.
… Nous avons besoin de l’engagement de tous et toutes
Nous pensons que c’est en avançant une démarche collective que nous parviendrons à un accord permettant du progrès social. Les syndicats veulent discuter avec tous les salariés prêts à contribuer. Le Comité d’entreprise possède également une commission égalité femmes hommes pouvant accueillir des salariés non élus, celle-ci doit être redynamisée.
Les tâches sont nombreuses :
- Travail juridique sur l’accord.
- Analyse des inégalités à Smile.
- Élaborer de nouvelles revendications.
- Participer au suivi de l’accord : faire un accord c’est bien, mais si personne n’en fait le suivi, c’est inutile ! Pour que l’accord donne des effets il nous faut un syndicat plus fort et une commission égalité femmes hommes du CE plus dynamique.
- Toute autre proposition peut être discutée…
Tableau de synthèse de l'accord
Ce tableau récapitule le contenu de l’accord égalité femmes hommes présenté par la DG ainsi que les revendications syndicales portées lors des NAO. L’accord ne comporte que très peu d’éléments en dehors des obligations légales. Notons toutefois qu’auparavant la législation était fort mal appliquée à Smile. Des femmes ont pu revenir de congé mat sans toucher d’augmentation alors que c’est une obligation légale.
Pour que ça change, engagez-vous, venez nous parler ! Nous tenons une permanence tous le jeudi au local CE à Asnières
Les revendications égalité femmes hommes portées par les syndicats...
Suite à notre enquête auprès des salariés, l’intersyndicale a porté les revendications suivantes :
Augmentation des femmes en retour de congé maternité
Le Code du travail prévoit qu’au retour de maternité, les femmes puissent bénéficier d’une augmentation égale à la moyenne des augmentations à poste comparable. Nous demandons que soit mis en place à Smile un dispositif afin de respecter la législation.
Pour que les tâches familiales soient partagées plus égalitairement dans le couple et pour permettre l’égalité dans les évolutions de carrière, nous pensons qu’il faut améliorer les droits en matière de maternité/paternité.
Suite à notre enquête auprès des salariés, l’intersyndicale a porté les revendications suivantes :
Augmentation des femmes en retour de congé maternité
Augmentation des femmes en retour de congé maternité Le Code du travail prévoit qu’au retour de maternité, les femmes puissent bénéficier d’une augmentation égale à la moyenne des augmentations à poste comparable. Nous demandons que soit mis en place à Smile un dispositif afin de respecter la législation. Pour que les tâches familiales soient partagées plus égalitairement dans le couple et pour permettre l’égalité dans les évolutions de carrière, nous pensons qu’il faut améliorer les droits en matière de maternité/paternité.
Participation de l’entreprise à la garde des enfants
Pour permettre la progression équitable des carrières, nous demandons à ce que Smile participe aux frais de garde d’enfants en cas de contrainte professionnelle. En cas de déplacement occasionnel imposant la nuit hors du domicile personnel, l’entreprise devrait participer aux frais de garde d’enfants. De même en cas de départ matinal ou retour tardif.
Paiement des jours de congé enfant malade
Le Code du travail permet aux parents de prendre entre 3 et 5 jours de congé sans solde pour garde d'enfant malade (L1225-61). Nous demandons à ce que l’entreprise maintienne le salaire pendant les congés enfant malade. D’autres conventions collectives (industrie, commerce) garantissent ce droit. Nous demandons une politique volontariste de l’entreprise.
Promotion du congé paternité
La convention collective, par un accord de 2014, prévoit le complément du salaire à 100% pour les salariés ayant plus de deux ans d’ancienneté. Ce droit est mis en place à Smile, même si certains salariés n'en ont pas bénéficié faute d’informations. Nous demandons à ce que le congé paternité soit rémunéré dès la première année d’ancienneté.
Complément de l'employeur pour les cotisations retraites
L’entreprise devrait prendre en charge 100% les cotisations vieillesse des salarié.e.s à temps partiel. Beaucoup de femmes sont a temps partiel dans l'entreprise. Ce complément leur permettrait de partir en retraite dans de bonne condition. Au national, 2 fois plus de femmes que d’hommes attendent 65 ou 66 ans pour faire liquider leur retraite du fait de carrières incomplètes.
… et les quelques (très maigres) avancées obtenues
Augmentation des femmes en retour de congé maternité :
La direction s’engage à faire figurer dans l’accord qu’il faut améliorer les process internes. Un guide de la parentalité sera notamment mis en place. Les managers seront sensibilisés à la question
Le paiement de congé hospitalisation enfant :
La direction refuse le maintien de salaire pour les congés enfant malade, mais se dit prête à discuter du maintien en cas d’hospitalisation de l’enfant. Les cas sont rares et nous pensons que très peu de salariés seront concernés (c’est ce qu’on leur souhaite).
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